L'Auberge

Ah ! Il vous a à la bonne ! Moi-même, je n'ai jamais eu droit à ce traîtement de faveur. Profitez-en !

Pour continuer les présentations, et bien disons que je suis le maître de céans.
Mais depuis peu seulement.
J'ai racheté cette auberge à maître William, son précédent propriétaire, pour une bouchée de pain. Au début, j'ai cru avoir fait une bonne affaire, mais en fait je me suis rendu compte qu'avec la déliquescence de la frontière, et le danger qui l'accompagne, les clients étaient fort rares désormais.

Jusqu'à aujourd'hui bien sûr.

Ellenwen sourit et dit doucement.

-Il salue toujours les femmes ainsi. Du moins celle à qui je parle sur un ton amical. C'est sa façon de leur présenter ses respects je suppose. Mais je ne pense pas qu'il vous fasse d'autres démonstrations d'amitié.
Bah c'est tout de même une bonne idée. Si la frontière se dissipe cela ne change rien. Enfin du moins pas pour le moment. Les peuples des contrées du milieu sont généralement pacifiques. Ils ne viendraient pas vous embêter. Et de la disparition de la frontière elle-même vous n'avez pas à craindre grand chose. Cette ville est assez grande pour tenir à distance les loups à coeur.

*La seule chose que vous devez craindre c'est "Petit père Rahl" si mes rêves sont exactes... parce que lui...* Elle frissonna imperceptiblement. Laed lui avait raconté ce qu'il avait fait aux inquisitrices. Les quatuors. Comment il avait terrifié la population. Interdit le feu. Il faudrait qu'elle en parle à Grmin... mais pas ce soir. Pas maintenant.

Je ne voulais pas faire croire que j'étais jaloux de cette démonstration d'amitié.

Mais, je me permet de vous arrêter : Cette "ville" ? Assez grande ?
Parce que vous comparez "Havre du sud" à une ville ? Cet entassement de bicoques en planches disjointes et toles rouillées dont l'auberge où nous sommes constitue le batiment phare ?

Si c'est le genre de ville qui suffit à éloigner les créatures de la frontière, alors je leur ris au nez !

Tant que nous auront la possibilité de faire du feu, elles n'oseront pas approcher et nous ne craindrons rien !

-Je le sais. J'expliquais. C'est tout.

Ecoutez, cet entassement de bicoques en planches disjointes et tôles rouillées comme vous dites est déjà plus grand que les deux trois cabanes de bucherons dispersés le long de la route et dans les bois. C'est déjà plus grand qu'une grotte au fond des bois. Plus grand que les quelques petites fermes perdus je en sais ou et qui forment à elles seules une communauté entières alors que la population totalement ne dépasse pas la dizaine d'individus. Alors oui, avec peut-être un brin d'hyperbole, j'appelle ça une ville.
Oui... tant que vous pourrez faire du feu...

*J'espère que ça durera...* Elle lança une sorte de regard SOS à son ami pour qu'il change la conversation. Elle lui parlerait de tout cela. Mais plus tard. Pas ce soir. N'importe quand mais pas ce soir. Elle était si bien dans ce fauteuil, entourée de personnes dont, somme toute, elle appréciait la compagnie. Il y avait du feu. Ce feu si agréable. Finwë qui s'était recouché. Elle n'allait pas gâcher toute cette bonne ambiance !

C'est sur. Par rapport à une cabane cachée dans une clairière au bout d'une grotte derrière une cascade, ici, c'est Byzance.

Enfin.
grmin intercepta le regard d'Ellenwen
*elle à raison. C'est peut-être pas le moment de faire peur à ceux qui vont peut-être nous accompagner. Revenons à nos moutons *

Avec tout ça, c'est quand qu'on vous entend chanter ?

-Disons que c'est pas pareil. Le cadre est moins beau mais au moins vous avez une belle cuisine, des voisins pour vous aider en cas de problèmes. Un marché à proximité...

Elle vit Grmin recevoir son SOS. Espéra un changement de conversation. Et fit une moue indescriptible quand elle entendit parler de chanson. Elle soupira doucement. Et une chanson lui monta à l'esprit.

*Les orques à droite et les elfes à gauche
Massacrons-nous dans la taverne
Il y en a qui disent que la danse est moche
Mais tout ça c'est des balivernes

Prenez la hache de votre voisin
Envoyez-la sur vos ennemis
Si les elfes sont encore là demain
On pourra les manger farcis

En formation tous les archers
Vous visez un orque au choix
Si vous arrivez à le toucher
Faudra courir un peu mieux que ça

Les orques à droite et les elfes à gauche
Massacrons-nous dans la taverne
Il y en a qui disent que la danse est moche
Mais tout ça c'est des balivernes*

Elle éclata de rire. Il ne valait mieux pas la chanter celle-là. Pas sur que tout le monde apprécie... Elle rit de nouveau en songeant à la suite. Elle aurait toujours pu faire les percussions avec deux grandes cuillères. Mais bon il manquait une guitare pour faire la mélodie. Sans cela ça ne valait rien. Elle secoua la tête, avec un sourire espiègle sur les lèvres. Et répondit.

-Ben... jamais ?

Elle commençait à en avoir un peu assez de cette question. S'ils continuaient ainsi ils allaient l'entendre chanter. Et Grmin perdrait ses derniers clients...

Bon, ok, j'ai compris l'appel du pied.
Je m'y colle.
grmin se racla la gorge puis entonna :

A l’aventure, compagnons

J'étais dans mon village, à réparer des chaises en bois
Mais l'aventure m'appelait, l'ennui était en moi
J'avais ouï d'une tour, siégeant un peu plus loin
J'ai attrapé mon canasson, mes bottes et mon gourdin

A l'aventure, compagnons
Je suis parti vers l'horizon
J'aurais mieux fait de rester chez moi
La suite vous le dira

Je suis arrivé au lieu-dit, trempé par un orage
Ma monture s'est enfuie, mais j'ai gardé mon courage
Contournant l'édifice, dont la porte était fermée
J'ai glissé dans la boue et puis les chiens sont arrivés

A l'aventure, compagnons
Je suis parti vers l'horizon
J'aurais mieux fait de rester au lit
Ce donjon, il est pourri

Ils ont bouffé ma cape, mes sandwiches et mon boudin
J'ai du abandonner mon sac et fuir comme un vilain
Poursuivi par les bêtes, je suis tombé dans un trou
C'était l'entrée secrète qui passait par les égouts

Refrain

J'ai rampé dans la fange, les vermines et les sangsues
J'ai atterri dans un cachot, où vivaient trois bossus
Ils m'ont piqué ma veste, mes bottes et mon gourdin
Et ils m'ont balancé dehors à grands coups de pied dans l'train

Refrain

J'ai traîné dans les corridors, sans arme et déprimé
Egaré dans la tour, je suis revenu à l'entrée
Les orques m'ont vu passer, courant vers la sortie
Ils se demandent encore qui était cet abruti

Refrain

L'histoire était finie et j'ai voulu rentrer chez moi
En courant sous la pluie, boitant comme un vieux rat
Cherchant pour une auberge, une paillasse et un cruchon
Je m'suis dit "l'aventure, c'est pas fait pour les couillons"

A l'aventure, nom d'un chien
Je n'irai plus faire le malin
J'aurais mieux fait de rester chez moi
A faire des chaises en bois !

Mumak sourit en entendant Ellenwen dire ue son idée était intelligente, il avait dit cela pour rire mais bon... . Grmin rangea son drôle d'objet après l'avoir lustrer, un peu trop aux yeux de Mumak. Narya semblait à son aise, elle voulait vraiment se faire des amis dans la taverne, Mumak réfléchit un instant à la réponse qu'il allait lui donné puis il se retourna et dit à celle-ci

" Je me nomme Mumak, je viens de très loin, à peu près deux semaines de marche d'ici. Puis je suis arrivé dans cette VILLE taverne et j'ai rencontré Monsieur Grmin et d... et Ellenwen "

Mumak se retint de rire, son habitude de donné un titre à Ellenwen était revenue. Il esperait que sa réponse répondra bien aux attentes de Narya. Mumak reporta son attention sur le fu qui crépitait dans la cheminée tout en pensant à ce qu'il avait laissé derriere lui. Il écoutait Grmin et llenwen parlaient de certaine créatures qui apparement étaient redoutables mais avaient peur du feu.

" Ne vous inquiétez pas pour le feu...il y en a à la forge, je l'ai réanimé moi même et puis si on est habile avec deux silex et un peu paille, on peut en crée... "

Mumak pensa aux manières auxquelles il pourrait tué ses ennemis prochain. Puis il entendit Grmin parlait de la ville, si on l'écoutait, on se trouvait dans vraiment rien pourtant Mumak voyait cette ville comme une ville. Surement parcequ'il en avait vus très peu. Il rechercha dans ses souvenirs puis il ne revit seulement que deux villes... . Il était impatient donc d voir de vrai villes ! Avec plein de monde et d'artisants comme il les avait imaginées. Grmin réembeta Ellenwen pour chantée, Mumak trouvait qu Grmin insistait peut être un peu trop et cela pourrait finir pas enervée la jeune femme.

" Monsieur Grmin, il est tard ! Et je pense qu'a cette heure ci Ellenwen a la voix fatiguée... Attendont donc demain !!!! "

Mumak avait fait son possible pour aidé Ellenwen...puis Grmin se mit à chanté, Mumak se retint de rire, cette chanson qu'il connaissait bien le fesait beaucoup rire. Il l'avait appris avec son père. Mumak se mit à chantonnait en même temps que Grmin

[ Excellent cette chanson Grmin xD ]

Ellenwen éclata de rire et ne put résister à mêler sa voix à celle de son compagnon, au dernier couplet, mais si doucement qu'on ne l'entendait presque pas. Elle fredonnait plus qu'elle ne chantait.

A l'aventure, nom d'un chien
Je n'irai plus faire le malin
J'aurais mieux fait de rester chez moi
A faire des chaises en bois !

grmin, pas bien loin d'Ellenwen, l'avait bien entendu chantonner à mi-voix. Mais il n'avait pas le coeur à l'emb(a)rasser avec ça.
C'est pas gentil, Sire Mumak de menacer Ellenwen de l'embêter encore avec ça demain.

Allons, faisons donc preuve d'un peu d'imagination, on trouvera bien autre chose pour la taquiner.
A moins qu'on ne se fixe sur quelqu'un d'autre ...

Mumak disparut dans son fauteuil après la remarque de Grmin, il savait bien que si il devait y avoir une autre cible, ce serait lui... . A moins qu'Ellewen et lui fassent une alliance contre Grmin...

grmin ne fut pas sans noter l'inquiétude dans le regard de Mumak ainsi que le bref coup d'oeil en forme d'appel au secours qu'il jeta à Ellenwen
Mais on peut aussi décider que personne n'a de raison d'en vouloir à quiconque. Vous ne pensez pas ?

Ellenwen sourit en voyant Mumak disparaitre dans son fauteuil. Pour l'occasion elle se redressa et se pencha vers lui, lui offrant un grand sourire. Puis elle lui adressa un regard complice.

-On se fixe sur quelqu'un d'autre ? Hum ?

Elle regarda Grmin et éclata de rire. Puis elle secoua la tête en se renfonçant dans son fauteuil et acquiesça aux paroles de Grmin.

-Mais personne n'en veut à personne ici. Donc... On aime juste se taquiner un brin.

Bon, dit grmin en baillant alors, finalement, on part quand ?
Demain ?

-On va pas partir maintenant ! Il est près de minuit ! Et la traversée de la frontière prend deux jours. Deux jours pendant lesquels on a pas intérêt à dormir. Alors moi je vais profiter de cette nuit pour bien dormir et pour pouvoir partir relativement tôt demain. Ou après demain au plus tard. Mais certainement pas maintenant ! Après partez si vous le voulez...

*Même si je doute fort qu'ils souhaitent vraiment partir en pleine nuit sans quelqu'un pour les guider.*

* Elle a le chic pour contredire les gens qui sont d'accord avec elle. Il faudra qu'elle m'explique un jour comment elle fait *
- Euh, mine de rien (et de crayon), il me semble que je venais de dire à peu près la même chose, mais en plus concis.
Visiblement, vous avez besoin de sommeil.
Vous êtes sure que ça ira, dans le fauteuil ?
Parce que si c'est le cas, nous sommes en fait carrément dans votre chambre et c'est quand même plutôt indiscret.

(merde je suis con ! j'avais lu maintenant au lieu de demain xD)

Ellenwen rougit doucement.

-Je crains d'avoir malheureusement compris maintenant au lieu de demander. Ce qui me faisait protester véhément. Parce que... bon je ne vais pas me répéter une deuxième fois je pense que vous avez compris. Mais voilà quoi. Donc je suis d'accord. Farfaitement d'accord. Mea culpa mea culpa mea maxima culpa.

Il ne manquait plus qu'elle ne se frappe la poitrine, prenne un air tragique et elle aurait vraiment l'air... totalement ridicule. Elle eut un léger sourire en coin.

-Je crois que j'ai besoin de dormir en effet... Je suis sûre que le fauteuil m'ira. Vous n'avez plus de chambres. Et j'aime les fauteuils. Ca me rappelle de bons souvenirs. Un peu de rire. Et non ce n'est pas indiscret. Ce n'est pas ma chambre. C'est le lieu ou je dors, nuance. Il n'y a rien de personnel dans cette pièce vu qu'en temps normal je n'y vis pas. Si j'étais chez moi, dans ma chambre alors vous n'y aurez pas mis les pieds. Mais là... ce n'est pas bon indiscret que dans un pin compagnon.

Elle se sentit rougir violemment cette fois-ci. Il fallait dire aussi que sa dernière expérience en guise de pin compagnon avait été... plutôt embarrassante... Voir légèrement gênante. Hum... Surtout avec la pluie. Aussi marmonna-t-elle pour elle-même.

-En plus il pleut pas ici...

Narya connaissait mieux ce petit groupe.

*Il ne se connaisse pas depuis aussi longtemps que ça finalement !*

- Vous allez quelque part ?

(Désolé, la flemme de lire tout vos longs posts

)

"Ah bon ! Pendant un moment j'ai cru que c'était votre esprit de contradiction atavique qui prenait le dessus. Ravi de vous voir faire l'effort d'accepter que l'on puisse être du même avis que vous.
Mais, d'où tenez-vous que je n'ai plus de chambres ? Il faudra que vous m'expliquiez ce que vous en avait fait. Vous les avez peut-êre démontées et revendues au marché aux puces pendant que j'étais à la forge avec Mumak ?
Il y a juste une chambre - la votre - dans laquelle le sommier à été démonté pour que je me construise avec ses lattes d'if cet arc en lamellé-collé, mais j'ai souvenir que les autres sont tout à fait viables et assez nombreuses qui plus est.

grmin grimaça à l'évocation du souvenir de leur nuit passée dans un pin compagnon
"Certes, il ne pleut pas.
Mais si vous avez trop chaud près du feu et décidez finalement de dormir dans la cour de l'auberge, réveillez-moi. Je trouverai bien un seau d'eau près de l'abreuvoir pour vous raffraîchir Wink

S'avisant du fait qu'il avait parlé presqu'en même temps que Narya, il lui répondit
Oui. En fait, nous n'étions qu'en transit ici.
Nous n'avons pas de but très défini, mis à part que nous nous attendons à aller au devant de graves dangers.
je ne peux pas vous en dire beaucoup plus pour l'instant mais peut-être qu'Ellenwen pourra t-elle vous expliquer ça mieux que moi ?

hrpg : tu peux jeter un oeil au résumé du rpg, sur la page "portail" ? Ca t'éclairera peut-être ?

-Mais j'accepte qu'on soit du même avis que moi ! J'accepte même d'avoir tord... parfois. Wink

. Non sérieusement je ne contredis pas les gens par esprit de contradiction. Mais c'est que généralement j'ai un point de vue légèrement différent. Ou alors je conteste pour en apprendre plus.
Et bien disons que je les ai réduit en petites chambres que j'ai fourré dans ma poche. Comme ça quand nous partirons je les arroserais légèrement pour qu'elles grandissent et que nous puissions dormir à l'abri et bien au chaud. Donc elles ne sont plus là. Donc je ne peux pas y dormir. En plus je me sens prise d'amitié pour ce fauteuil. Je l'aime. Na. Fauteuil, je t'aime !

Ca va aller merci. Je n'ai pas été agressé par l'eau depuis que je suis ici alors je n'aimerais pas que ça commence. Enfin que ça recommence. Puisque avant je l'étais. Et si vous tentez le coup du seau d'eau, je vous jure que je hurle à la trahison et au complot. Déjà qu'avec la fleur s'était limite mais alors si vous faites une alliance avec l'abreuvoir... là la preuve sera faite de votre félonie !

Elle se trouva bien maligne devant la proposition de Grmin. Elle n'allait pas tout réexpliquer. Surtout que cela mettrait en danger la jeune femme. Décidemment l'aubergiste ne mesurait pas toujours le poids de ses paroles. Elle resta un instant silencieuse puis finit par déclarer, toujours un peu embêtée et hésitante.

-Je ne peux pas vraiment vous expliquer. Cela vous mettrais en danger je pense. Disons que je me suis mise dans une situation très délicate, en toute conscience entraînant avec moi Grmin. Je le déplore. Et j'en suis heureuse. Mais bon bref. Et donc je pense que nous allons tomber sur de sérieux ennuis d'ici peu. Je ne peux vous en dire plus. Je suis désolée. Je n'aimerais pas que les gens qui nous cherchent vous torture pour vous faire parler... Je n'aimerais vraiment pas. Je préfère me taire. J'en suis désolée.

Ellenwen, est-ce là la leçon de confiance que nous donnons à celle qui se présente comme souhaitant devenir notre amie ?
La prévenir que nous courrons à coup sur vers la mort est une bonne chose. Mais c'est là, tout comptes faits, le lot du commun des mortels.
Ne croyez-vous pas qu'elle mérite également de savoir à quelle vitesse nous y allons et quel chemin nous comptons prendre pour celà ?
Après tout, lorsque nous serons passés, qu'est-ce que ça pourra nous faire ?

Quand aux chambres, je vous propose un marché : vous les remettez à leur place et nous trouvons un moyen de lyophiliser ce fauteuil que vous avez adopté afin qu'il puisse nous accompagner dans notre voyage. Ainsi, d'un seau d'eau, il reprendra sa taille initiale.
Qu'en dites-vous ?

Clemsr était bel et bien monté se coucher, en suivant les instructions de Grmin.
Il réapparait, les cheveux ébourriffés, en avancant d'un pas très approximatif dans les escaliers:

Quand je suis parti, Ellenwen était sur le point de chanter. Je dormais paisiblement quand j'entendis s'élever dans la nuit une voix de STENTOR! Alors soit Ellenwen avait bien raison de nous prévenir, soit quelqu'un a un problème, ce qui explique ma descente.
*Tiens, y'a un toutou, je l'avais pas vu tout à l'heure celui là.....*
Et là, pendant que je descends les escaliers, je vous entend parler de partir en vadrouille, de contradiction, enfin bref...je comprends pas grand chose...Si, la principale chose que je comprends est que je me suis fait du souci pour rien et que je vais retourner me coucher Sleep

Au fait, dirigeant son regard vers Mumak, ça dit à quelqu'un de passer à la forge demain?

"ah, zut, j'ai réveillé Clemsr avec mes pitreries.
"Et bien, cela aura été l'occasion de me rappeler qu'il me faut dormir également.
"Allez, au dodo ! Sleep

-Grmin nous a montré ses qualité au chant. Et si j'ai une voix plutôt aigüe je dois bien avouer que la sienne réveillerait un mort. Mais ça rend bien, expliqua Ellenwen à un Clemsr plutôt endormi et décoiffé. Elle sourit doucement. Il ne la battrait pas sur le plan cheveux ébouriffé et tête de hibou en plein jour. Elle faisait largement pire. *Hibou, chèvre, écureuil... mon Dieu...* Pour les vadrouilles... Ben... Voilà quoi...

Elle fit une légère grimace aux paroles de Grmin. Elle était beaucoup plus prudente que lui. Beaucoup plus suspicieuse aussi. Peut-être avait-elle tord... Elle haussa les épaules.

-Ce n'est pas un manque de confiance. C'est de la prudence. Ce que cela peut faire... et bien... son visage se durcit. Disons que j'ai vu des cadavres de personne torturées par un quatuor, une fois. J'ai vu ce qu'il en restait pour être exacte. Des lambeaux de chairs et de tissus noir de sang séché. Je n'aimerais pas que les beaux yeux de Narya deviennent des orbites vidées, des larmes de sang roulant sur ses joues. Je n'aimerais pas que ses cordes vocales se brisent à force de hurler. Ca serait dommage je trouve... Or c'est ce qui pourrait se passer. Si elle donne la moindre indication sur là où nous sommes pour ne pas avoir d'ennuis ils la tortureront pour tenter de lui faire dire autre chose. Il est déjà possible qu'ils le fassent alors qu'elle ne sait rien. Alors je n'aimerais pas y rajouter encore des risques. Au moins elle est maintenant renseigné sur ce qui nous attend et sur la vitesse suicidaire à laquelle nous allons.

Pour les chambres je vous les rend de bon coeur. Elles auraient un tantinet encombré mon sac. Et pour le fauteuil je dirais pas non si seulement il n'y avait pas besoin d'eau...

hrpg : tant que tu ne dors pas, on ne peut pas dire qu'on a fini notre nuit Wink