Les rives du lac Trunt

grmin arrivait de son auberge, au havre du sud, avec en tête l'image enore fraîche du rêve qu'il avait fait avant son départ, d'une jeune femme en robe blanche, aux longs cheveux blonds libres dans le vent.

Tout crotté par les trois jours de voyage qu'il venant d'accomplir a une allure intensive, il s'approcha du lac pour se raffraichir.
Quand il releva la tête, il crut défaillir.

Ellenwen fut dérangée de sa contemplation par un bruit de pas. Elle ne bougea pas, se contentant d'écouter. Enfin elle releva la tête. Elle fronça légèrement les sourcils. Un homme se tenait près du lac, non loin d'elle. Il s'était penché, probablement pour se rafraichir et se laver (il était crotté par la boue d'un long voyage) lorsqu'il avait croisé son regard. Il sembla à la jeune fille qu'il allait en tomber à la renverse. Elle baissa la tête et regarda son propre reflet dans l'eau. Elle n'avait pourtant rien qui pu le choquer. Elle fit une légère moue. Elle n'osa pas bouger, pas parler. Elle se rapprocha néanmoins légèrement de Finwë. Elle était seule, presque sans arme, les ayant laissé chez elle à part une simple dague et elle se méfiait terriblement des humains. Finalement, au bout de quelques secondes elle parvint à demander, d'une voix légèrement teinté par l'inquiétude.

-Vous vous sentez bien ?

se resaisissant
- Oui, oui, très bien merci. Je viens de faire un assez voyage et je suis un petit fatigué, c'est tout.
*enfin, y'a pas que ça quand même*
- Excusez moi de vous dire ça, c'est plutôt banal comme entrée en matière mais j'ai l'impression de vous avoir déjà vue quelque part. Vous y allez souvent ?

Ellenwen se détendit légèrement bien que restant suspicieuse. Elle haussa les épaules.

-Je viens très peu ici. J'ai du y venir deux trois fois dans ma vie, je m'aventure peu souvent loin de chez moi. Et je ne me rappelle pas vous avoir déjà rencontrer. Elle hésita un instant plus continua avec un léger sourire. Et vous avez raison, c'est une entrée en matière trop banale.

*banal, banal, je t'en f... . je n'allais qd mme pas lui dire que j'ai rêvé d'elle non ?
j'aurais l'air de quoi ?*

- Je viens du havre du Sud où je reside habituellement mais j'ai été appelé ici disons ...
Pour affaires.

*Je la sens crispée ... Elle doit avoir peur des inconnus.
Et puis je trouve que son chien me regarde d'un air bizarre.
ah, si, je sais. Je n'ai pas l'air très engageant comme ça, après ce voyage. Et puis, elle doit me croire armé*
s'écartant de son sac, posé dans l'herbe sur la rive
et laissant voir que ses mains sont vides

Et vous, il est possible de savoir d'ou vous venez, ou bien ce qui vous amène ici ?

Lorsque l'homme bougea Finwë, sentant sa maîtresse tendue, se mit à gronder sourdement. Ellenwen le réprimanda d'un léger claquement de langue et murmura tout bas.

-Paix, je crois qu'il ne nous veut pas de mal.

Elle posa doucement sa joue contre le museau de son loup qui la lêcha doucement au passage. Elle rit en sourdine puis elle accepta de répondre, plus détendue tout en restant vague. De toute façon elle ne savait pas très bien elle-même ou elle habitait. Elle habitait la forêt. Avait une maison fixe mais y restait peu. Quand au pourquoi de ses déplacements... pourquoi les gens avaient-ils la mauvaise habitude de vouloir y trouver une logique, autre chose qu'une simple envie ?

-J'habite là-bas, tout en désignant d'un geste de la main la forêt que l'on devinait au loin. Je suis venue ici parce que je le voulais. Elle hésita un instant puis poursuivit. Parfois vivre seule... enfin... toujours voir des arbres est fatiguant. J'aime ce lac. J'aime moins les humains.

*je suis quelque part, je vais ailleurs, et ce que j'ai à faire ne te regarde pas : charmant !*
C'est rare de voir des jeunes filles se balader seules en forêt.
En général, ce sont soit des inconscientes, soit des personnes très sures d'elles mêmes.

Je n'ai pas encore dédidé de la catégorie dans laquelle je vous rangeais.

Je ne dis pas cela pour vous offenser, mais je n'ai pas l'habitude de cacher ce que je pense. Alors, que ça vous plaise ou non, il faudra faire avec.

Vous allez en direction de la ville ?

Ellenwen eut un rire joyeux. Elle commençait à accepter la présence de l'homme et même à le trouver amusant. Elle se releva sans se presser en s'étirant légèrement. Le nuit était légèrement tombée, les eaux du lac se teintait de teintes rouges. Elle resta un moment à les regarder puis elle se retourna et répondit tout aussi franchement que l'homme venait de lui répondre.

-Je ne me promène pas. Je vis dans la forêt depuis ma naissance. Je n'ai pas vraiment de maison fixe, je vais où je veux quand je veux. Finwë me protège et je me défend aussi. Mais je ne vois pas en quoi je serais inconsciente ou sûre de moi-même. Je ne suis dérangée par personne hormis par quelques animaux. Mais en général ils sont moins dangereux que les hommes. Je ne suis pas offensée. Je ne comprend juste pas vraiment... votre façon d'envisager les choses.

Elle soupira. Elle ne savait vraiment pas où aller. Elle ne tenait pas à rentrer dès maintenant dans la forêt ou elle savait pourtant qu'elle aurait pu trouver de nombreux abris. Mais elle ne pouvait pas rester ici, sans même de quoi se protéger du vent de la pluie et de tout ce qui pouvait lui tomber dessus. La ville... cela faisait si longtemps qu'elle n'y avait pas mis les pieds... qu'elle ne s'était pas mêlé aux autres. Elle finit par répondre, un peu gênée.

-Je ne sais pas. Je ne sais pas où je peux aller.

*ah, elle se déride quand même !*
Bon. La nuit tombe.
Si l'on fait un feu ici, on va attirer tous les moustiques.
Je connais un pin compagnon pas trop loin d'ici. Ca vous dirait d'y passer la nuit ?
Il est assez grand pour qu'on ne soit pas entassé l'un sur l'autre, il y aura même de la place pour votre chien.
Finwë, c'est ça ?
Il aime qu'on le caresse ?

Ellenwen regarda son loup, releva la tête et regarda l'homme. Elle se mordit les lèvres pour tenter de retenir un éclat de rire. Malgré toute sa bonne volonté elle ne réussit pas. Elle se baissa pour tenter de dissimuler le tremblement du à son rire rentré. Elle ne réussit pas non plus et finit par rire avec espiéglerie. Finwë un chien... il fallait vraiment que cet homme ne connaisse pas les animaux pour confondre un loup avec un chien. Surtout Finwë, un gros mâle au poil gris et noir, l'air indépendant. Elle répondit, toujours secouée par une crise de fou rire.

-Il ne mord que si on m'attaque ou qu'il me sent menacé. Elle rit de nouveau. Et ce n'est pas un chien mais un loup...
Je suis d'accord pour le pin compagnon. Il y en a aussi dans la forêt mais pour y arriver il faudrait une petite demie-heure de marche... Et Finwë restera avec moi.

Elle sous-entendait par cette dernière phrase à la fois que si le voisinage du loup le dérangeait, elle partirait, ne consentant pas à le laisser même légèrement éloigné et à la fois qu'elle restait quand même sur ces gardes. Elle ne faisait pas encore totalement confiance à l'homme même si elle avait accepté sa compagnie. C'était d'ailleurs rare qu'elle consente à avoir de la compagnie et surtout qu'elle accepte quelqu'un aussi vite.

*Une si belle bête ! comment aurait-on pu la confondre avec un chien ?*

*Ca a marché. En feignant de ne pas reconnaître un loup, je l'ai amadouée. Au moins, elle ne passera pas la nuit dehors*

- Ah, ce doit être le même arbre alors. Les pins compagnons de taille appréciable ne poussent quand même pas comme des champignons.
Mettons nous en route voulez vous, si nous ne voulons pas arriver dans la nuit noire.
Ou pire, que la place soit déjà prise.

*N'empêche. Je ne viens pas souvent par ici, il est vrai, mais si ça se trouve, elle connait cette forêt mieux que moi.*

Ellenwen eut un tiers de sourire et inclina la tête, signe qu'elle était d'accord. Elle attendit que son compagnon la rejoigne et elle se mit en route d'un pas rapide sans être pressé. Au bout de quelques pas elle se retourna, regardant une dernière fois les eaux du lac ensanglanté. Elle regrettait de partir, elle regrettait de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Puis elle se détourna, effleurant du bout des doigts la fourrure de son loup qui fit entendre un grondement sourd et affectueux. Lorsqu'elle se retourna pour regarder l'homme à côté elle eut un sourire et ralentit un peu le pas. Elle avait oublié que si pour elle elle marchait normalement voir un peu lentement il n'en était pas de même pour tout le monde.
Arrivé à l'orée de la forêt elle le consulta du regard pour savoir où il voulait aller. Car si elle connaissait très bien les environs et se reperait parfaitement et qu'elle savait où était le pin compagnon le plus proche, elle ne savait pas s'il parlait du même. Et elle préférait le laisser choisir la direction à prendre. Elle huma l'air, respirant l'odeur de terre et d'humus habituelle. Puis elle remarqua.

-Il va pleuvoir.

Puis elle s'accroupit. Finwë la rejoignit immédiatement. Elle le caressa un peu. Il la poussa du museau. Elle tomba sur les fesses, au sol. Il la lechouilla. Elle rit doucement tout en murmurant et en le repoussant gentillement.

-Allez mon beau, arrête... arrête tu me chatouilles. Et puis on a pas le temps... Tu vois bien qu'il va faire nuit. Allez, file.

Puis elle se releva, s'époussetant. Heureusement ses vêtements étaient noirs, comme toujours donc peu salissants, et le sol n'était pas boueux. Finwë la regarda. Elle eut un léger signe de tête. Il s'éloigna en trottinant, se fondant bientôt dans la nuit. Elle se tourna vers l'homme et lui expliqua avec un sourire.

-Il nous rejoindra. Il est partit chasser pour notre repas de ce soir. je l'aurais bien accompagné mais si nous voulons arriver au même pin compagnon nous ferions bien de rester ensemble.

De toutes façons, de pin compagnon habitable, il n'y en a qu'un dans un rayon d'une heure de marche de ce côté du lac Trunt. A moins qu'il n'en soit poussé un depuis mon dernier passage.
Alors, si vous voulez vous dégourdir les jambes, ne vous genez pas. Pour ma part, j'ai encore de quoi faire un repas dans ma besace, mais je poserai quelques collets quand même, on ne sait jamais.

Au fait, je vous ai vu tomber par terre mais votre robe est toujours aussi propre. Ca tient sa matière ou bien vous utilisez Gorzyne ?

-Il y en a un autre mais plus petit. Je ne sais pas auquel vous pensez. Je ne peux pas savoir ce que vous connaissez ou non de la forêt...

Elle avait dit cela sans moquerie et sans mauvaises intentions. Elle faisait juste un constat (^^). Elle hésita un instant puis haussa les épaules.

-Je n'ai pas mon arc. Juste une dague. Mais en effet j'ai envie de bouger... Je crois que je vais rejoindre Finwë. Vous voulez venir ? Ne vous inquiétez pas, je saurais retrouver mon chemin. Mais il va falloir faire vite. Je ne tiens pas à être trempée. Parce que si mes vêtements comme tous les vêtements ne se salissent pas sur un sol sec ils sont sensibles à l'eau. Et l'eau mouille.

Elle ne put s'empêcher de rire légèrement de nouveau. Puis elle regarda autour d'elle. Il faisait presque nuit noire.

Je ne connais pas vos méthodes de chasse, je vous encombrerai plutôt qu'autre chose. Et puis, comme je vous l'ai dit, il faut préparer le campement avant qu'on ne nous prenne la place. Et puis, je ne vois pas grand chose à cette heure de la journée, entre chien et loup (pardon Finwë).
Je préfèrerai que vous me donniez une leçon plus tard, quand nous serons installés et que l'obscurité sera complète.

Si vous arrivez à veiller, naturellement.

sans rajouter un mot, il reprit son sac et se remit en route
Et c'est bien ce que je disais, pour le pin : il n'y en a qu'un de taille vraiment convenable pour nous faire un abri correct à tous les d. trois. Vous saurez donc où me retrouver.

Ellenwen le regarda partir sans rien dire, il serait toujours temps de parler après. Elle se coula entre les troncs des arbres, silencieuse comme une ombre. Au bout d'un certain temps elle modula un sifflement tout bas et se figea, attentive au moindre bruit. Bientôt Finwë la rejoignit. Ils se regardèrent. Puis toujours sans bruit, repartirent à la chasse.
Au bout d'un quart d'heure, ils avaient deux lapins qu'Ellenwen passa à sa ceinture. Il faisait maintenant si nuit qu'elle ne voyait plus rien ou presque, les arbres filtrant la lumière chiche de la lune. Elle passa alors ses doigts dans le pelage de Finwë et s'aida de sa présence pour ne pas trébucher sur quelques rares obstacles qu'elle pouvait rencontrer. Mais pour le reste elle savait où elle était. Cinq minutes plus tard elle repera le pin compagnon. Elle se baissa pour cueillir quelques plantes qui serviraient à accompagner la viande pour se coula à l'intérieur du pin. La pluie se mit à tomber à grosses gouttes.

*Il était temps... Un peu plus et on aurait pu croire que je sortais du lac toute vêtue...*

Son compagnon était déjà là, il avait allumé un feu. Elle tins un instant branchages écartés laissant Finwë rentrer. Il alla se blottir tout au fond contre les branches. Ellenwen elle vint s'assoir en tailleurs au tour du feu. Elle prit les lapins et les montra avec un léger sourire. Puis elle se mit à les dépecer tout en répondant.

-Je ne crois pas avoir une méthode de chasse différente des autres...

La suite dans Le pin compagnon

Narya marchait sur les bords du Lac. Elle ne savait pas comment elle était arrivé là. Elle avait marché tout droit. Elle venait de voir ses parents, enfin pas ses vrais parents, ceux qui l'avait élevé, morts, par terre. Elle les avait enterré puis avait marché tout droit.
Elle s'assit par terre, enleva ses bottes et les trempa dans l'eau.
*Ca fait du bien !*

Ensuite, elle remit ses bottes et se remit à marcher. Elle ne savait pas où aller, peut-être dans la ville à côté.

Elle se rmit en route.

harrassé par la mort de son oncle medrian s'affalatsur un tas d'herbe en bordure du lac . Il repensa au meurtre de son oncle .

*qui a put a faire sa ? Un homme une creature ? Suremment un bandit .C'est vraimennt ignoble .*

Au fil de ses songe il s'endormit et eu des cauchemars .

lorsqu'il se reiveillat la nuit etait tombé .Il insttallat son campement et se mit a faire cuire ses provision.

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