L'Auberge

Mumak se retint de rire en voyant Clemsr reveillé par leurs chants joyeux, il est vrai que Grmin avait une voix portante et grave ce qui couvra la voix de Mumak et Ellenwen. Mumak pensa que ceci n'était pas plus mal vus son niveau en chant... . Clemsr voulait apparement passé à la foge le lendemain, Mumak était pour car il aurait besoin d'aide pour le nombre de chose qu'il avait à faire et préparé pour l'aventure. Il esperait que seuls Ellenwen, Grmin et lui partaient sinon il devrait forgé plus d'armes et cela retarderait encore plus leur départ

" Tu peux m'accompagné si tu le veux Clemsr, j'ai beaucoup de travaille à faire demain et ton aide sera la bienvenue à part si tu as prévus de faire autre chose... "

Mumak écouta attentivement les details sur lesquels appuyés Ellenwen sur la torture que les créatures pouvaient faire subir à leurs victimes. Cela n'effrayait pas Mumak, il savait qu'il ferait tout pour protégé ses deux nouveaux compagnons même si il devait mourrir pour cela! Il repensa aux conseils de Grmin pour eloigné les créatures...puis à force d'entendre parlé de chambres, cela lui donna envie de dormir mais il s'amusé à écouté les dialogues d'Ellenwen et Grmin.

Ellenwen voyant que plus personne ne parlait vraiment s'était roulée complétement en boule. Seule une masse de cheveux plutôt informe et frisottée qui partant dans tous les sens, formant un magma confus, submergeait le tout. Elle avait posé son visage contre le dossier de la chaise, avait replié ses genoux jusqu'au menton et entouré ses genoux de ses bras. Elle ne comptait pas s'endormir, préférant rester à écouter Grmin, Mumak et les autres parler. Mais insensiblement elle se laissa gagner par le sommeil surtout après que Grmin soit partit. Ses yeux se fermèrent et une vingtaine de minutes après elle dormait, confortablement lovée dans son fauteuil.

hrpg : Mumak, Ellenwen, reveil ! J'ai indiqué plus haut que "allez au dodo Sleep

: je ne suis donc plus là !

(g édité ! nouille !)

(après mon post, nouille blonde ! )

(c'est même pas vrai !!!!! avant !!!!)

Ellenwen rêvait. Encore une fois. Dans l'obscurité de la taverne où tout le monde dormait, ses traits se crispaient sous l'effet de la douleur. D'une douleur qui la cisaillait.
Elle rêvait d'un homme qui courrait. Il hurlait quelque chose à quelqu'un qu'elle ne pouvait pas voir. Elle entendait le son de sa voix, tendre et épouvanté. Il lui criait de fuir, de partir le plus loin possible. De s'échapper. Puis il s'arrêtait de courir pour faire volte face, la main à l'épée qu'il dégaina. La sueur voilait son front et sa respiration sifflait légèrement dans la silence d'un matin froid. Des petits nuages de vapeurs blancs sortaient de sa bouche à chaque expiration. Il posait une main sur son flanc et se courbait légèrement en deux comme pour réprimer un point de côté tenace. Puis il se redressait, fier et déterminé, prêt à se battre. Sa respiration se calmait à mesure que le temps passait, il essuyait de temps en temps la sueur froide qui coulait de son front, d'un geste machinal, du revers de la manche. Il n'eut pas à attendre longtemps. Une dizaine de minutes plus tard quartes hommes vêtus de noir, leurs muscles transparaissant sous leurs tuniques de cuirs aux manches courtes apparaissaient sous les frondaisons. Des épées ceignaient leurs flancs, ils avaient l'air de formidables machines à tuer, entraînées et insensibles à la pitié ou à la faiblesse. L'homme se raidissait et les dévisageait en silence. Une longue minute passa dans un silence inquiétant et glauque. Puis les quatre nouveaux venus chargèrent d'un même élan, comme répondant à un signal inaudible. Leurs épées volaient dans les airs, des éclats métalliques faisant scintiller les arbres environnant chaque fois que les lames captaient un rayon de soleil. L'homme se raidissait puis se jetait dans la mêlée avec rage. Il se battait non pas comme si sa vie en dépendait mais comme si la vie de ceux qui lui étaient le plus cher en dépendait. Il parait les coups qui pleuvaient sur lui et tentaient de riposter le plus fortement possible. Bientôt une longue effilade couvrit son bras. Il riposta en envoyant un des hommes à terre d'un coup de manche d'épée. Il n'avait pu faire autrement, devant bloquer de sa lame une attaque particulièrement violente. Il ploya sous le coup et manqua de mettre le genoux à terre sous la force du coup qui lui avait été porté. Il n'avait aucune chance et il le savait. Toutefois il continuait de se battre, faisant l'impossible ou du moins, le tentant. Une gigantesque ombre rouge couvrit soudainement le soleil. Tous s'arrêtaient de se battre, comme figés par une force invisible. Les quatre hommes, une légère expression de peur transparaissant sur leurs visages, reculaient laissant le fugitif seul au milieu de la clairière. Celui-ci resta immobile, l'épée à demi-levée comme si son bras avait été bloqué et se maintenait dans cette position par habitude. Et bientôt une créature imposante, énorme, d'écailles vint se poser. Elle était énorme et terrifiante mais d'une beauté étrange, irréelle. L'homme la contempla et marmonna quelque chose comme "un dragon rouge en esclavage... impossible". Il baissa son épée comme s'il mesurait qu'elle ne lui serait d'aucun secours. Ellenwen était là, à quelques pas, sans pouvoir intervenir. Du dragon, ou plutôt de la dragonne elle vit descendre un homme d'une trentaine d'année incroyablement beau. Il avait des yeux d'un bleu si lumineux que quiconque croisait son regard s'y noyait. Ses traits étaient fins et délicats. Il était vêtu d'une longue robe blanche, brodées au torse de fils d'or et d'argent. Il descendit avec une grande élégance et s'approcha de l'homme. Celui-ci ne bougea pas, se crispant seulement légèrement. Il regardait le nouveau venu avec une haine sans bornes. Il serra les dents, déterminé. Il leva son épée et tomba aussitôt à genoux, comme plié par une force invisible qu'Ellenwen sentait sans pouvoir la définir. Le nouveau venu s'approcha avec la démarche d'un prédateur guettant sa proie. Il s'arrêta et humecta ses doigts fébrilement pour les passa sur ses sourcils, il se pencha sur le vaincu et lui susurra quelques mots à l'oreille. Il n'eut comme toute réponse qu'un gémissement étouffé et méprisant. Le reste se passa si vite qu'Ellenwen ne comprit pas instantanément ce qui se passait. L'homme en blanc tira une dague incurvée du fourreau qui pendait à sa ceinture, et, avec une expression de joie malsaine qui brilla l'espace d'un court instant dans ses yeux et sur ses lèvres, d'un seul coup éventra l'homme à terre. Ses boyaux se répandirent au sol, flaque rouge sur du vert. L'homme en blanc s'agenouilla alors, sans un regard pour l'expression de terreur, de jubilation muette et définitive et de douleur immense de l'homme mort. Il prit les intestins dans une main qui devint aussitôt rouge de sang. Et il sembla s'absorber dans une lecture connue de lui seule. Une lecture macabre et funèbre mais qui semblait l'intéresser au plut haut point. Il esquissa un sourire qui le fit devenir encore plus beau, encore plus touchant. Il semblait presque fragile... mais une masse rouge prisonnière dans la main.
Dans l'auberge Ellenwen se réveilla, un hurlement muet sur ses lèvres entrouvertes. Elle tremblait de tous ses membres, elle était couverte de sueur. Une douleur affreuse lui tordait le ventre, la pliant en deux dans son fauteuil. Elle pleurait silencieusement, des larmes roulant sur ses joues. Elle avait envie de vomir, de hurler, de s'enfouir et de se replier sur soi-même pour ne plus former d'une boule invisible à tous, ignorée de tous, dans un lieu qui n'appartiendrait qu'à elle seule. Elle avait envie de disparaître, de cesser d'exister pour quelques secondes seulement, se fondre dans l'univers et cesser d'être une matière pensante. Arrêter de penser, de savoir vivre. N'être rien, pour quelques instants... Oublier cette douleur qui la tordait et la faisait haleter faiblement pendant que des spasmes la déchiraient. Elle respira profondément pour se calmer, résistant à l'envie d'appeler Finwë qui dormait au coin du feu, près des braises à peine rougeoyantes. Lorsqu'elle y parvint la douleur de son ventre ne disparut pas. Elle se roula complétement en boule et ferma les yeux, attendant que la douleur cesse. Douleur qui se calma une heure plus tard. Ellenwen trouva de nouveau le sommeil, à l'aube, d'un sommeil de plomb et sans rêves.

Narya qui s'était endormie sur sa table, se réveilla. Elle poussa un long baillement et s'étira. Elle regarda autour d'elle pour se souvenir où elle était.

*Ah oui c'est vrai ! Je suis dans une auberge.*

Narya avait des courbatures aux jambes à cause de sa longue marche. Elle avait envie de prendre une douche. Elle décida d'attendre le tavernier pour qu'il lui donne une chambre pour qu'elle puisse se détendre un peu.
Ils allaient bientôt partir. Peut-être qu'elle allait les suivre. Elle n'en savait encore rien.

Ellenwen continua de dormir. Elle fut réveillée par un rayon de soleil qui vint jouer sur sa joue. Elle s'éveilla alors en sursaut, sa main se portant, en réfléxe à sa dague. Lorsque ses yeux s'ouvrirent, elle laissa retomber sa main et se détendit. Ce fut alors qu'elle prit conscience du gout amer qui persistait dans sa bouche. Les restes de sa douleur au ventre lui donnait légèrement la nausée et elle voyait les murs danser devant ses yeux qu'elle referma aussitôt pour se les frotter. Une lourde boule lui pesait sur l'estomac comme un chagrin trop lourd. Elle rouvrit les yeux. Les murs avaient cessé de danser la gigue pour se stabiliser dans une version un peu floue. Elle déplia ses jambes en grimaçant de douleur. Elle était complétement courbaturée. Ses jambes lui faisaient mal, ainsi que son dos et son cou. Elle posa les deux pieds au sol et tenta de se relever. Elle s'étira le plus profondément possible en baillant puis réussit à se mettre debout en se stabilisant en se tenant au dossier de son fauteuil. Elle fit quelques pas et tomba nez à nez avec Narya. Elle lui sourit et lui souhaita le bonjour en chuchotant. Il lui sembla que sa voix grinçait comme une les gonds d'une porte mal huilée.

-Bonjour...

Elle chercha des yeux une carafe d'eau. Quand elle en trouva une, elle se versa un grand verre d'eau qu'elle avala, tentant de faire disparaître le gout amer qui persistait dans sa bouche. Elle se sentait sale. Elle était couverte de sueur et sers cheveux non coiffé se dressaient autour de sa tête comme une crinière de fauve, exepté quelques boucles collées à son front par la sueur. Elle retourna au fauteuil et chercha un instant quelque chose dans son sac. Elle en sortit une petite brosse et tenta de discipliner sa chevelure, après avoir défait la tresse qui avait passé la nuit, sans trop de dommages. Quand elle finit par y réussir, plus ou moins elle se frotta les yeux pour prendre un aspect plus éveillé et cesser de ressembler à un vieil hibou mal réveillé. Elle tendit la brosse, après avoir retiré ses cheveux, à Narya avec une air interrogatif.

-Vous en avez besoin ?

après un sommeil de plomb, grmin s'était levé assez tôt, compte tenu du moins de l'heure tardive à laquelle il s'était couché, mais il avait lambiné dans ses quartiers, comme s'il voulait étirer au maximum ses derniers intants dans son domaine.
Ainsi, à l'heure du réveil d'Ellenwen, il était dans son bain.
* Le dernier avant un bon moment, je suppute.
Peut-être même le dernier de ma vie *
Sur le point de se rendormir, il se fit violence en entendant en bas des bruits qui traduisaient un retour à l'éveil.
Il descendit et, à mi-escalier, vit Ellenwen proposer sa proce à Narya.
"- C'est ça, traîtez-la de vieil hibou déplumé tant que vous y êtes. Je suis certain qu'une jeune dame aussi bien parée qu'elle a tout le nécessaire dans ses affaires. Par contre, vous ... il s'approcha
" Vous permettez ? Ne bougez pas s'il vous plait, je n'en ai que pour deux secondes
grmin sortit une pince à linge de sa poche et ramena l'ébourrifure d'Ellenwen en une queue, qu'il enroula et attacha avec la pince
" Voilà. Ainsi, vous êtes par-fai-te.
Et, au fait :
Bonjour Wink

Mumak, qui s'était assoupit dans le fauteuil fut réveillait par le bruit autour de lui. Il sursauta légerement en entendant la voie portante de Grmin. Il releva la tête puis mit quelques secondes à se remettre dans le contexte et se rappella de l'auberge et tout le monde qui la composé. Il regarda autour de lui, voyant que tout le monde était éveillés, il vit Grmin mettre une pinces dans les cheveux d'Ellenwen et Narya toujours à sa table... . Mumak se leva et s'approcha des autres, il s'étira légerement.

" Bonjour tout le monde ! "

Il regarda les personnes une à une, attendant une réponse et en vain

" Vous avez passez une bonne nuit ? "

Mumak s'approcha de la fenêtre et vit que l'heure était déjà bien avancer. Il esperait que Clemsr ne tarderait pas à se levé pour aller à la forge. Il avait pas mal de travail et il devait partir avec Ellenwen et Grmin au plus vite. Si Clemsr tardait trop, il devrait partir avant et celui ci le rejoindrait à la forge. L'homme retourna parmi les autres et attendit patiemment Clemsr.

Ellenwen sursauta en entendant Grmin descendre l'escalier. Elle ne l'avait pas entendu se lever. Elle esquissa un vague sourire en entendant parler de hibou déplumé. Il est vrai qu'elle n'était pas dans une forme super et qu'elle devait avoir l'air... hum... décoiffée. Elle se laissa faire bien sagement et bien exeptionnelement quand il rassembla ses cheveux en une sorte de chignon qu'il fit tenir grâce à une pince à linge. Le procédé la fit sourire. Puis elle rétorqua avec un fin sourire.

-Je ne la traitais pas de hibou décoiffé. Et je suis sûre aussi qu'elle a tout ce qu'il faut, néanmoins ma grande politesse me fait demander plutôt que de rester à le supposer.

Elle tata sa coiffure d'une main, regardant si le tout ne risquait pas de tomber comme un édifice mal monté. Elle secoua doucement la tête... et finit par sourire. La coiffure tenait. Bon après elle ne pouvait pas voir le résultat mais d'après ce qu'elle pouvait en sentir, ses cheveux moussaient autour de la pince, pas vraiment disciplinés mais au moins retenu par quelque chose. Elle se frotta les yeux et bailla doucement. Elle était encore très mal réveillée voire même complétement endormie. Mais petit à petit les images de son cauchemar disparaissaient, dissoutes dans la vie quotidienne de l'auberge. A ce moment là Mumak se réveillait. Ellenwen lui sourit et répondit à son bonjour d'un vague hochement de tête. Ils avaient l'air tous aussi bien réveillé les uns que les autres. C'est à dire complétement vaseux. Ils fallaient espérer que les autres n'avaient pas cauchemardé comme elle. Tout en songeant qu'elle aurait bien plongé dans un bol de chocolat bien chaud elle répondit à la question de Mumak par un laconique :

-Bof...

Elle bailla de nouveau et se frotta encore une fois les yeux qui, décidement ne voulaient vraiment pas voir correctement et s'obstinait à lui renvoyer une image légèrement floue de tout ce qui l'entourait. Elle alla jusqu'à la porte, l'ouvrit en grand pour faire entrer la lumière et réveiller tout le monde. Elle sortit et alla jusqu'au puit. Elle en remonta un plein seau d'eau et elle entreprit de se débarbouiller le mieux qu'elle pouvait, puisant de l'eau à l'aide de ses deux mains réunies en coupole et s'en aspergeant. L'eau était froide, ce qui acheva de la réveiller. Quand elle eut finit elle renversa le seau à terre puis le posa sur la margelle. Enfin elle rentra de nouveau dans la salle.
Elle songea que vu l'heure ce n'était pas encore aujourd'hui qu'ils partiraient. Elle préférait en effet partir en plein jour, voir même tôt le matin pour que ses compagnons aient le temps de s'habituer à cette route un peu particulière avant de traverser le chas de l'aiguille, cette saleté. Et comme Mumak devait attendre Clemsr qui n'était pas encore levé pour aller à la forge et travailler avec lui... Il serait midi largement passé quand ils seraient prêt à partir. A moins qu'ils n'aillent pas à la forge et dans ce cas ils pourraient partir. Mais avec des si on mettrait Harthland en boîte et on n'arriverait pas loin. Elle allait devoir attendre pour savoir comment on s'organisait.

Clemsr descends des escaliers, cette fois habillé et "coiffé" si on peut appeler ça coiffé.

Eh bien je vois que je suis le dernier debout: premier couché, dernier levé: vous aller me prendre pour un papi! Mais c'est vrai qu'après une journée comme celle d'hier, j'avais bien besoin de me reposer un peu.
Quoi qu'il en soit, je vous souhaite à tous,ET à TOUTES un BONJOUR!
se tournant vers Mumak:
C'est quand tu veux pour la forge, j'ai cru comprender que tu avais fort à faire!

Un rugissement stomachal se fit entendre
*rooh la honte* Suspect

Par contre, j'ai un peu faim, savez vous où je pourrais trouver quelque chose à grignotter???

Ellenwen sourit doucement. Décidement la veille il lui avait permis de dire qu'elle était fatiguée sans vexer personne et aujourd'hui il allait lui permettre de réclamer un petit déjeuner sans paraître opportune. Elle rit silencieusement et salua le jeune homme d'un hochement de tête.

-'lut. Mais ne vous en faites pas. Je crois que personne n'est très réveillé alors vous vous êtes peut-être levé plus tard mais vous êtes plus en forme que nous, dit-elle en baillant. Je ne sais pas personnellement ou vous pourriez trouver à manger mais je suis sûre que Grmin sera ravi de nous préparer un petit déjeuner. J'offre même mes services pour le préparer si besoin est. J'ai trop faim pour rester à attendre sans bouger. Envie de noyer ma nuit dans un bol de chocolat.

*Avec plein de mousse crémeuse et plein de chocolat ! Miam ! Et des noisettes pour un écureuil affamé, une feuille de salade pour la chèvre et du mou pour le chat. Beurk !* Elle hésita un long instant se demandant s'il serait indiscret ou non de poser une question. Au bout d'une longue réflexion elle se dit que la question n'avait rien de personnel et que si l'homme ne voulait pas répondre il ne le ferait pas. Elle se plaça de façon à être entre Mumak et Clemsr puisque les deux étaient concernés.

-Excusez moi si ma question est indiscrète mais qu'allez vous faire à la forge ? Enfin... je veux dire... cela vous prendra du temps ? J'aimerais le savoir pour savoir si nous pouvons partir aujourd'hui et dans ce cas il me faudra tout préparer ou bien si nous partons demain et dans ce cas là nous avons tout notre temps...

*Et qui vient de s'emmêler les pinceaux comme une gourde ? C'est encore bibi ! Je tente de dire quelque chose de simple et je vais une phrase informe. Non mais regarde moi ça si nous pouvons partir aujourd'hui ou si nous partons demain... ça n'a aucun sens. C'est compréhensible mais c'est pas français. Je suis un cas désespéré. Alalalala. Moi qui voulais simplement leur demander le temps qu'ils allaient passer à la forge pour pouvoir prévoir le programme de la journée... Bon... on retente ? J'ai le droit à une deuxième chance ou pas... hum... that is the question... Roulement de tambours...*

-Hum... je voulais dire que je voulais savoir pour savoir comment organiser la journée...

*Encore loupé ! Encore loupé ! Mais j'y arriverais un jour, j'y arriverais !*
*...*
*...*
*Je vais bientôt finir par ressembler à Gargamel. Manque plus qu'une reprise blanche au genoux et des bottes rouge et j'y suis. Bon j'oubliais aussi le nez crochu et la verrue que j'ai pas encore mais j'ai bon espoir que ça arrive un jour... J'ai confiance en moi. Je peux le faire, je vais le faire... je le ferais pas. Non mais j'aurais l'air de quoi moi avec une tête d'andouille...*

grmin arriva avec une bonne grosse marmitte de chocolat fumant et crêmeux. Sur le plateau, outre une miche de pain frais, se trouvaient quelques noisettes et des feuilles de laitue.
"-Quelque chose m'a dit que vous aviez besoin de ça.
C'est pour tout le monde, servez-vous !
puis, s'adressant à Clemser et Mumak :
Prenez tout votre temps, nous ne partirons pas aujourd'hui. Vous avez vus vos yeux ? Il faut avoir bien dormi pour bien voyager.
grmin baissa les siens et repris, après un petit silence :
Surtout vous Ellenwen.
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Enfin, je veux dire ... Ma question est encore plus indiscrète que celle que vous venez de poser à nos deux vaillants forgerons alors, ne vous croyez pas sommée de répondre. Mais vous avez vraiment mal dormi, celà se voit.
S'il y a quelque chose dont vous voulez parler, que ce soit ici, devant tout le monde ou dans un endroit plus tranquille, n'hésitez pas.
Tiens, voulez-vous visiter mon "empire" ? Nous pourrions en discuter ensemble ?

Ellenwen haussa les épaules, un instant décontenancée. Cela se voyait tellement qu'elle avait peu dormit ? Sans doute.... Elle resta quelques instants sans parler, profitant du chocolat chaud pour s'en servir un bol et plonger son nez dedans. Heureux prétexte. Elle en but une gorgée pour éviter de répondre tout de suite et avoir le temps de réflechir. Elle se brûla la langue. Mais le chocolat était encore une fois délicieux. Elle souffla sur le lait puis rebut doucement. Quand elle releva la tête, une belle moustache de chocolat ornait sa lèvre. Elle l'essuya d'un coup de langue et sourit, ravie.

-C'est délicieux !! Vraiment !

Elle croqua une noisette et se replongea dans son silence, songeant à quoi répondre. Finalement elle haussa les épaules et répondit avec un sourire amusé. Faussement amusé mais parfaitement réaliste.

-Bah j'ai mal dormi, voilà tout. Rien de plus. Mais je serais vraiment ravie de faire le tour de votre établissement. Je me suis toujours demandée à quoi ressemblait une auberge de l'intérieur.

*Menteuse...*
*Même pas vrai ! Souviens toi de ta fascination de gosse quand tu es rentré avec Laed dans une auberge pour la première fois de ta vie !*
*...*
*Ah tu vois !*
*N'empêche que tu dis ça pour éviter qu'on te pose trop de questions...*
*Bah...*

Elle s'éloigna à côté de Grmin qui la devançait pour lui faire la visite. Elle resta un long moment silencieuse, regardant autour d'elle. Puis un moment elle déclara, à la fois soulagée et anxieuse.

-J'ai fait un cauchemar.

Elle haussa les épaules, se rendant alors compte à quel point sa phrase pouvait paraître puérile et simple. Voir ridicule. D'ailleurs c'était elle qui l'était ridicule. Comme si Grmin pouvait s'interésser à un cauchemar, si épouvantable soit-il. Il ne pouvait pas savoir que ce cauchemar n'en était pas un et qu'Ellenwen était persuadée d'avoir vu la mort de son père en rêve. Elle se tut de nouveau et se contenta de regarder.

grmin avait commencé par la mener dans la cour de l'auberge

Narya regarda tout le monde réveillé maintenant, ils avaient vraiment une sale tête au réveil !

- Monsieur grmin, pourrais-je avoir du chocolat chaud et quelques tartines avec du miel ?

Narya avait drôlement faim. Elle regarda sa monnaie et vit qu'elle avait assez pour un petit bout de temps encore.

Oui, Narya. Je ne suis plus dans la pièce, mais j'ai édité : la marmite de chocolat est pour tout le monde, bien sûr !

Narya alla se servir un bol de chocolat chaud. Elle regarda autour d'elle. L'auberge était propre et bien rangé. Il n'y avait pas grand monde cependant.
Grmin et Ellenwen étaient sortis et Narya ne savait pas quoi faire. Elle attendit la qu'ils reviennent.

Ellenwen lui ayant annoncé que son estomac criait famine, grmin rentre à nouveau dans l'auberge afin de la satisfaire.
"- Mais allons, Narya, il fallait pas rester comme une âme en peine, comme ça ! Servez vous !
Ah, vous voulez du miel, c'est ça ?
Désolé, je croyais avoir amené le pot en même temps que le chocolat. Il reste assez de pain ?
Quoique, de toutes façons, il faut que j'aille en chercher pour Ellenwen : Elle a une faim de loup !"

-Ah faites excuse. Mais le loup s'est pas moi. Je m'en tiens à l'écureuil moi. Mais je ne suis pas contre le miel.

*Et des crêpes !!!!!*

Et, pour accompagner le miel, que diriez vous de crêpes ?
L'Auberge - Page 6 Pict26063xp.th

Je n'ai pas encore vu nos amis forgerons ce matin. Mais s'ils se sont déjà mis à l'oeuvre, nous aurons largement le temps de les faire avant leur retour.

-Crêpes ! Crêpes crêpes !

Elle sourit, heureuse comme une enfant. Elle était tout aussi joyeuse d'ailleurs. Elle sourit à Grmin.

-Je veux bien les faire sauter.

Tant que ce n'est pas sur mes genoux, ne vous gênez pas !

Ellenwen le regarda, un instant interloquée puis elle éclata de rire. Elle haussa les épaules et se munit d'une poële comme pour la lui asséner sur le crâne. Mais elle se contenta de répondre.

-Sot. Mais faites tout de même attention à vos têtes, je ne voudrais pas que malheureusement une crêpe vous attérisse sur la tête. Et avant que vous me demandiez si je vais bien et que je ne vois pas double je vous ferais remarquer que je parle aussi bien à vous qu'à Narya.