Traversée...

Ellenwen éclata de rire en voyant l'air faussement modeste que prit son ami. Il ressemblait autant à un génie qu'elle a... euh... Réflexion qui la fit doublement rire. Elle mima une expression admirative et prit une voix un peu cruche.

-Je suis ravie d'un tel honneur.

Puis elle rit et reprit sa voix normale.

-C'est ça, je serais votre cobaye... ou votre boniche.... Je subirais toutes vos inventions foireuses... Ben voyons...
Et puis je n'habite pas dans de l'eau courante. Je suis juste à proximité de beaucoup d'eau mais c'est tout. Et puis je ne me fais jamais mouiller quand j'entre chez moi. Sauf si évidemment, j'ai quelqu'un derrière moi et que galamment je lui laisse mon parapluie. Et puis en tant que grand génie, je suis sure que vous allez m'inventer quelque chose qui me permette de stopper le débit de la cascade chaque fois que je veux mettre les pieds chez moi...
*Et toc !*

Elle recala la lanière de son sac sur l'épaule et tira sur quelques mèches de cheveux qui s'étaient coincées en dessous de la lanière de toile. Elle allait commencer à partir lorsque la dernière phrase de Grmin la fit stopper net.

-Je n'ai jamais dit ça !

Bon. Pour la cascade à débit variable, on verra ça quand on pourra revenir chez vous. Si ça présente un jour.
Mais pour le danger, je n'y peut rien, c'était la seule chose à comprendre dans ce que vous aviez dit.

Ellenwen a écrit:: dès que la nuit tombera, tout deviendra dangereux...

J'en conclus que tant qu'il ne fait pas nuit, il n'y a pas de danger.

Puisque Narya semble avoir du mal à nous suivre, je vous propose la chose suivante : on passe devant, on extermine tous les méchants et on marque le chemin à suivre d'une ligne pointillée rouge tracée avec leur sang. Comme ça, le quatuor saura qu'on est passé par là. Mais je doute que ce soit ici que nous ayons le plus à craindre de lui (d'eux ?)

-Bah j'espère bien ! C'est quand même mon petit chez moi ! Je n'aimerais pas ne pas y retourner. Et de toute façon je compte y revenir.
Ah non ! Je proteste ! Vous avez interprété ! Il y a énormément de dangers, même de jour. Seulement par exemple de jour, le chemin est relativement, très relativement simple à suivre alors que de nuit c'est une vraie galère... Tout devient dangereux la nuit. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut rien craindre le jour. Au contraire.
Exterminer mes méchants... on voit bien que vous n'avez jamais eu à vous battre contre des ombres...

Elle soupira doucement. Son ami semblait croire que le long de cette traversé ils auraient à faire à des ennemis semblables à un quatuor. Qui était certes très dur à tuer mais tuable. Elle le reprit doucement.

-Nous ne pourrons pas nous battre comme face à un quatuor. Plus nous tuerons de "méchants" plus il en reviendra. C'est justement ça le problème... En plus il y a la frontière en elle-même qui est dangereuse. Si vous la traversez vous mourrez. C'est malheureusement aussi simple que cela. Et les ombres feront tout pour vous attirez à elle. Et même... vous ne savez pas repérer les limites de la frontière. Vous risquez toujours de la traverser sans y faire attention. C'est pour ça que je ne voulais pas laisser Mumak en arrière s'il était déterminé à venir avec nous. Et c'est pour ça que j'attendrais Narya au moins pour le passage, qui débute vraiment plus loin.
Et pour le quatuor non, je pense que pour l'instant nous n'avons rien à craindre.

grmin ricana gentiment
"Vous auriez donc peur de votre ombre ?
cependant, l'évocation des créatures maléfiques ne fut pas sans l'inquiéter. Il porta sa main à son fourreau, cherchant le contact rassurant du manche de sa dague, et fut surpris d'y rencontrer un manche ouvragé d'une manière inhabituelle et dont la manière ne lui était pas famillière au toucher
* Ah, oui, c'est la dague de Laed qu'Ellenwen m'a confiée *
grmin releva la tête et chercha le regard d'Ellenwen :
" Merci.
puis
"Mais, si les limites de la frontière sont si difficile à repérer et qu'il ne faut pas la franchir sous peine de mort, n'aurions nous pas avantage à nous encorder ?

- je vais remplir ma gourde et je reviens.

Narya partit remplir sa gourde dans un puit près d'une habitation dna sle coin. Une fois sa gourde pleine, elle retourna à l'endroit où était Grmin et Ellenwen.

*Ah ! Ils sont encore partis sans moi ! Cette fois-ci je vais les étriper !*

Narya courut alors sur le chemin, elle les vit un peu plus loi sur le chemin.

- Eh ! Attendez moi ! Je ne vais pas crier comme ça tout le long du voyage !

Narya les rattrappa.

- Mais pourquoi vous ne m'attendez jamais ???

"Ah, vous voilà enfin. Nous vous attendions en ne marchant qu'à une allure très réduite.
"Sans aller jusqu'à commettre d'imprudence, il faut nous hâter en effet. Car d'après ce que m'a expliqué Ellenwen, la traverséee est d'une dangerosité pénible et donc, plus on se déplace vite et plus vite on s'en sort. D'autant plus que, si j'ai bien compris ce qu'on m'a expliqué par ailleurs, l'une des choses les plus dangereuses dans le secteur est de rester immobile. Il faut donc en fait être constemment aux aguets. Entrainez-vous y dès maintenant que la zone est encore calme, mais attendez vous à passer une nuit blanche : nous ne pourrons pas nous payer le luxe de nous arrêter pour dormir.
"Ah, au fait !
grmin sortit de son paquetage une cotelette d'agneau de Valtordu, une de celles qui avaient fait leur premier festin à l'auberge
"Prenez ça avec vous. Ca ne vaut pas la protection que pourra vous apporter un vrai os de créature de la frontière, mais je soupçonne les agneaux de Valtordu d'être assez tordus pour repousser les créatures malveillantes de ce secteur.
"J'en ai d'autre sur moi mais Ellenwen n'a a pas besoin, elle a je crois un talisman qui la protège.
grmin ne put s'empêcher de tapoter la garde en os de la dague héritée de Laed
* Et moi aussi, il me semble *

"Vous auriez donc peur de votre ombre ?" *Ah ah ah très drôle....* Ellenwen en connaissait un qui rirait beaucoup moins dans quelques temps. Ou qui rirait très jaune. Elle se souvint des vagues silhouettes nébuleuses qui semblaient l'attendre, immobiles dans la pénombre du soir et ne put s'empêcher de frissonner. L'espace d'un instant elle en voulu à Grmin de se moquer ainsi, même gentillement et même en sachant qu'elle avait raison d'avoir peur. Mais quand elle le vit toucher le manche de la dague de Laed et chercher son regard pour la remercier elle ne put s'empêcher de sourire, avec douceur et un peu de tendresse. Elle secoua la tête à la mention de la corde.

-Cela risquerait de nous entraver dans nos mouvements. Je préfère rester détacher. Egalement parce que si l'un d'entre vous, d'entre nous se fait attirer par les ombres, voir deux ce qui est probable, je ne suis pas sure que celui qui reste soit assez fort pour retenir les deux autres. Et il mourait avec les autres...

Ellenwen se retourna en riant vers Narya qui courrait vers eux. Elle la regarda arriver puis, quand elle fut à portée de voix, sans qu'elle crie elle la taquina gentillement.

-Mais voyons... le sport est bon pour la santé. Nous vous entraînons à devenir une jeune athlète modèle. Vous devriez nous en remercier.

Puis elle acquiesça aux paroles de Grmin, très sensées. *Pour une fois...*

-Exactement. Je déteste traverser cette frontière. Pour le talisman, je regrette de ne pas en avoir à vous donner. Cela vous aurait servit je pense...

Elle hésita un court instant à lui proposer le sien. Mais c'était un cadeau qui lui était précieux, elle l'avait sur elle depuis sa naissance, ou presque et cela lui serait utile à elle aussi... Elle resta une petite seconde à réflechir puis, d'une geste décidé elle ôta une petite chaine d'argent à laquelle pendant un petit pendentif en os sculpté. Et, d'un geste rapide elle le passa au cou de Narya. Elle s'autorisa un bref commentaire illuminé d'un large sourire avant de se remettre en route pour couper court à toute contestation possible.

-Vous voulez protéger... Je le récupèrerais à la sortie du passage si cela ne vous dérange pas. Ca vous sera plus utile que la côtelette.

Puis elle se retourna pour adresser un grand sourire à Grmin qu'elle avait surpris, du coin de l'oeil, à toucher la poignée de sa dague.

grmin fit une moue de déception.
Ah ? Je note que quand nous discutions du moyen de nous protéger tous deux, à l'auberge, vous n'aviez absolument pas pensé à ce pendentif. Serait-ce qu'il n'est finalement pas si efficace que ça ou bien estimez-vous que mon oursitude suffira à faire peur à ces fameuses ombres et à les tenir à l'écart ? Enfin, heureusement que j'ai fini par noter que le manche de cette fameuse dague * merci *est en os. Mais rien ne garantit qu'il s'agisse effectivement de l'os d'une créature frontalière.
Et puis, c'est pas sympa, vous ruinez toutes mes expériences. Si, utilisant uniquement ma cotelette, Narya s'était faite toucher par une ombre, on aurait su de manière définitive que ces os n'étaient pas efficace. Alors que là, il y aura doute. On ne saura pas si c'est votre talisman au rabais qui la protège ou si c'est parce qu'elle à la côte.
puis, s'adressant à Narya
Dans le doute, gardez les deux.
* Ah, au fait, puisqu'on parle d'os et que j'en ai en trop ! *
grmin sortit une autre côte de son paquetage et commença, tout en marchant, à la tailler de manière à en faire une pointe de flèche
* Pour l'empennage, il y a les plumes de cet oreiller que j'avais éventré. Mais il me manque la tige de la flèche. En regardant alentour, je ce serait bien le diable que je ne trouve pas une brindille assez droite pour faire affaire. *fini par

Ellenwen vit la moue de déception que Grmin afficha, l'espace d'un instant. Elle ne réussit pas à savoir si c'était de dépit qu'elle ait prêté quelque chose auquel elle tenait énormément à quelqu'un d'autre que lui ou parce qu'il croyait qu'elle ne lui avait donné aucun talisman à lui. Mais dans les deux cas il avait tord, elle n'avait pas donné son pendentif à Narya, elle lui avait seulement prêté. Alors qu'à lui elle avait offert la dague. Et elle y tenait au moins autant qu'à son pendentif, ce qu'il avait très bien compris quand elle le lui avait offert. Et elle savait également en lui offrant qu'elle lui offrait une double protection car le manche était bien en os de créatures de la frontière. Elle soupira doucement et se retourna vers lui.

-Sachez que cette dague est un talisman. Je vous avais dit que j'en possédais deux. Entre votre dague et ce pendentif voilà les deux seuls talismans que je possédais. Et je savais parfaitement ce que je vous offrais en vous offrant cette dague. Je savais qu'elle vous protégerait...
...
En plus de vous faire le cadeau le plus précieux que je pouvais vous faire.

*Ou presque... tout en sachant que je ne donnerais jamais au grand jamais le presque.* Puis elle sourit légèrement. Tant qu'à être le cobaye d'un futur génie autant commencer tout de suite... Au moins quand il aurait le temps d'être inventeur à plein temps elle serait déjà habituée. Elle rit sous cape.

-Bah, je veux bien l'avoir cette fameuse côtelette afin de ne pas gâcher une si belle expérience. Comme ça vous pourrez toujours faire des observations, vous changerez juste de cobaye.

grmin rougit venant de comprendre qu'il avait fait une méprise ... et dit une bêtise.
"Parce que vous voulez dire que vous avez confié à Narya votre propre pendentif ? Mais c'est de la folie ! Vous vous apprêtiez à aller comme ça dans le passage sans aucune protection contre les ombres alors que Narya est doublement protégée ?
grmin sortit précipitemment un autre os de son sac
"Ce n'est pas que je veuille vous prendre comme disciple pour l'instant. Répétez après moi : di-sci-ple. Mais je suis sur de ce que j'avance et vous serez protégée comme ça.
Néanmoins, je serais plus rassuré si vous restiez tout près de moi.
Côte à côte, sans jeu de mots Wink

Ellenwen se retourna, étonnée qu'il n'ai pas compris plutôt. Elle avait bien trouvé cela étonnant qu'il ne râle plus. Maintenant elle savait pourquoi. Elle sourit d'un quart de sourire en coin. Elle n'insista pas sur la méprise qu'il avait fait. Ni sur sa bêtise.

-Vous n'aviez toujours pas compris que je venais de lui prêter mon pendentif ? Ma foi... je comprend pourquoi vous n'avez pas râlé plutôt. Je suis protégée.. un peu par mon expérience alors que Narya pas du tout. Et oui c'est de la folie. Je suis folle.

Quand il ressortit un os de son sac elle le gratifia d'un regard amusé et un brin moqueur. Elle, comme il l'avait fait précédement avec le mot Inquisitrice elle s'amusa à l'embêter.

-Tiens... je croyais que vous n'en aviez pas d'autre... Mais d'accord j'accepte d'être votre cobaye. Co-ba-ye. Comme ça je verrais su votre protection est efficace et si vos côtes sont aussi solides que votre cuillère. Et je compte bien ne pas rester trop loin de vous. Je n'aimerais pas que vous vous perdiez. Mais ne comptez pas sur moi pour subir votre oursitude plus qu'il ne le faut. Je garderais mes distances. Razz

Narya avait prit la cotellette d'agneau et la regarda avec dégout.

*C'est dégoutant ! Ce type est vraiment bizarre de croire à des trucs pareils !*

Elle sortit son vieux mouchoir de sa poche l'enroula autour de la cotelette. Elle mit ensuite le paquet dans son petit sac en bandoulière.

- Bon, je suis d'accord pour qu'on ne s'arrête pas, j'ai marché longtemps pour arriver à votre taverne, je vais bien marcher encore longtemps comme ça ! Cependant, j'aimerais bien en savoir plus sur cet endroit, le Passage du Roi, je trouve que c'est un beau nom pour un endroit aussi dangereux !

Ben oui j'avais pas compris Ellenwen. Ca va. Je me sens déjà sufisemment ballot comme ça sans avoir besoin que vous rajoutiez des tonnes par dessus.
Quand à la folie ... Je crois que si on décide d'ouvrir un concours, je ne devrais pas finir classé bien loin de vous.
Et, non vous ne me démunissez pas. Il y a plus de trois côtes dans un agneau et j'en ai encore d'autres dans mon sac. Vous n'étiez visiblement pas très bien dans votre assiette, ce jour là, pour ne pas avoir remarqué que j'avais récupéré les os de toutes les côtes après que nous les eumes mangées. Je les avais même faites rogner par Finwë afin de bien les nettoyer. Au fait, où est-l ? Il ne risque rien au moins ?
Quand au fait de garder vos distances, ma foi, ce ne sera pas une bien grande nouvelle. Tout ce que je vous demande cependant, d'ici à la sortie du passage, c'est de ne pas vous éloigner de moi de plus de ...
il fit le geste avec sa main
deux doigts.

Puis, s'adressant à Narya
C'est pas la peine de prendre cet air dégoûté vous savez, Finwë les a tellement rognées qu'il ne reste pas un gramme d'autre chose que de l'os là dessus. Et puis, vous n'êtes pas obligée de la tenir à la main comme une massue. L'avoir dans une poche de votre sac suffira amplement.
Mais ne vous y fiez pas. Le nom de cet endroit n'est qu'une sorte de mauvaise plaisanterie pour cacher tous les dangers qu'il recèle.

* Ces cotellettes sont encore plus dégeux que je ne le pensais... Je m'en débarrasserais à la première occasion*

Narya se rapprocha de Grmin et Ellenwen car ils s'approchaient de ce dangereux endroits.

- Vous savez, je sais me battre. Mon père adoptif m'a appris, c'était un excellent chasseur. Je suis très agile et souple.

Narya sortit sa lame.

- Regardez mon épée, elle est légère et résistante. C'est le forgeron de notre village qui l'a faite. Le meilleur forgeron de toute la région ! Je saurais donc quoi faire en cas de danger !

Narya remit son épée dans son fourreau.

grmin eut un soupir désabusé
"S'il s'agissait seulement de se battre avec une épée, ou même un morceau de bois, ce serait trop simple ... Mais je crains fort que les créatures qui hantent se secteur ne soient invulnérables à ce genre de menaces.
"Qu'Ellenwen me coupe si je me trompe, mais je crois savoir, par ouï dire, qu'il suffit de toucher une de ces ombres pour passer instantannément de vie à trépas. Oh, bien sûr, il y a certainement une part d'exagération dans les récits que l'on m'a rapporté, histoire d'écarter les gens d'ici ou bien pour que le conteur en ressorte plus glorieux. Mais je crois qu'il est clair que l'on n'en vient pas à bout avec une simple arme, aussi bien forgée et maniée soit-elle.
"Tout ce que nous pouvons espérer, c'est qu'elles nous ignorent. Le fait de porter un ossement des créatures de la frontière est censé nous faire prendre par l'une d'entr'elles. Nous n'avons qu'à souhaiter qu'elles n'aient pas pour coutume de s'attaquer les unes les autres.
"Je ne vous cache pas que cela me répugne à moi aussi mais il y a des circonstances où la nécessité fait loi.

- Sommes-nous obligés de passer par là alors ? N'y a-t-il pas un autre moyen d'aller de l'autre côté ? En contournant cet endroit par exemple...

Narya n'avait finalement plus très envie de traverser le Passage du Roi. Grmin avait fini par lui faire vraiment très peur avec toutes ses histoires...
Comme elle ne savait pas où aller de toute façon, elle continuait quand même de les suivre.

-Malheureusement non. Sinon vous pensez bien que je ne serais jamais allée là. Cet endroit me terrifie. Enfin le Chas de l'Aiguille... La seule autre façon de franchir la frontière c'est de la franchir... au plein milieu mais pour cela il faut la protection de sorciers, de plusieurs sorciers. Et pour rien au monde je ne tenterais l'aventure !

Pour la première fois un frisson de terreur lui glissa le long du dos, froid et abominable en imaginant ce que ce serait de traverser la frontière dans la frontière. Puis elle se força à sourire. Au début, l'espace d'une seconde ce fut raté, sa peur transparaissant mais très rapidement son sourire devint parfaitement réaliste. Elle sourit donc et continua.

-Ne vous inquiétez pas, elles nous laisseront tranquille. Sauf peut-être à la toute fin du passage mais avec un peu de volonté nous ne craindrons rien. Finwë est là, dans les broussailles, il nous rejoindra sans doute à l'entrée du passage. je doute qu'il ai grand chose à craindre des ombres, je crois qu'elles ne touchent que les humains. Il ne craindra sans doute pas non plus les créatures de l'autre côté de la frontière, elles ne pourront pas l'attirer à elles en prenant le visage de personne qu'il a beaucoup aimé. Par contre il redoutera, peut-être encore plus que nous les pièges-à-loups. Ce sont des sortes de bêtes à carapaces. Elles s'accrochent aux pieds de leurs victimes et leur pompe le sang. A cause de leurs carapaces elles sont presque intuables. Et Finwë les craindra plus que nous, il n'a pas de bottes.

Elle sourit en entendant Grmin parler de folie. Il était bien présomptueux de croire qu'il pourrait ne serait-ce qu'attendre sa cheville dans se domaine. Elle rit, en songeant cela elle n'était pas mieux que lui côté présomption.

-Oh je suis sure qu'en folie je vous bat très largement. Et vous n'avez pas à vous sentir ballot.

Le ton de sa voix était devenu définitif elle n'entendait pas reparler de cette histoire. Sinon ils allaient tous finir gêner à cause d'une chose bête et banale. Par contre en voyant la faible distance qu'il lui indiqua elle protesta. A la distance de deux doigts ils seraient vraiment côte à côte. D'ailleurs dans certain passage, même sil elle avait voulu elle n'aurait pas pu. Et puis c'était bien trop près ! C'était affreusement affreux.

-Vous n'exagerez pas avec vos deux doigts ? Même pas un tout petit peu ? Et mon autonomie alors ! En plus vous êtes de mauvaise foi. Vous êtes la seule personne avec qui je tolère une certaine proximité.

*Et si je veux aller me laver ? Hein ? Oui bon d'accord se laver dans le passage c'est pas très faisable. Mais bon, râlons pour le principe.* Elle rit joyeusement. Pour le reste elle préféra ne pas confirmer les dires de Grmin et préciser que ce n'était pas des racontars et qu'il n'y avait malheureusement aucune exagération dans ce qu'il avait entendu. Une ombre vous tuait dès qu'elle vous touchait. Sans aucun remède possible. Panis Rahl les avait utilisé dans la précédente guerre et seul le grand sorcier avait trouvé un remède à ce problème. Ce qui lui fit penser à quelque chose de très important. Elle claqua des doigts et se retourna vivement pour les prévenir.

-Au fait, là où nous allons TOUS les fruits rouges sont empoisonnés. Même les pommes.

Ils avaient continué d'avancer. Finwë les rejoint quelques mètres plus loin. Devant eux se trouvait une piste parfois indistinct. Ellenwen soupira doucement. Ils étaient véritablement arrivés à l'entrée du passage. Alors elle les amena vers un des côtés de la piste. Au bout de quelques mètres une étrange lueur verte brillait autour d'eux, semblant les isoler. Elle continua d'avancer. Quelques pas plus loin ils appercevaient une sorte de mur noir légèrement transparent. On voyait des sortes d'ombres noires, indistinctes flotter. Ellenwen les fit stopper, pas crainte qu'ils aillent plus loin. Inutile de leur montrer des horreurs dès maintenant. Elle commenta juste, en leur montrant le mut noir.

-La frontière. Derrière limite à ne surtout pas franchir. Sans quoi... vous êtes morts. Les ombres que vous voyez derrière sont des créatures de la frontière, il y a des chiens à coeur notamment.

Puis elle les fit reculer. La lumière verte baissa d'intensité progressivement jusqu'à ce qu'ils se retrouvent dans le sentier. Finwë ne les avait pas suivit et les attendait. Ellenwen, machinalement pris une mèche de cheveux entre ses doigts et la tortilla doucement. Puis elle se remit en route. Elle sentait son ventre se serrer lentement sous l'effet de la peur. Elle n'avait pas peur pour elle, pas encore. Mais elle doutait de savoir correctement guider ses compagnons et de réussir à les préserver du danger. Si les ombres les attiraient, de l'autre côté du rideau elle savait qu'elle ne serait pas assez forte pour les retenir. Elle aurait déjà du mal à mobiliser son énergie à ne pas les suivre. Elle expira lentement et sans bruit. Elle devait réussir, elle ne voulait pas les voir mourir. Son visage reflétait l'attention qu'elle portait à chaque chose. Tout en discutant elle ne pouvait empêcher ses yeux de regarder tout autour d'elle, sans fixer véritablement quelque chose, scrutant le moindre détail, signe qu'elle était sur ses gardes et par le même coup, inquiète. Elle inspira et expira doucement puis elle sourit tachant de calmer sa nervosité.

grmin se sentit vaguement nauséeux après le "supplice de la frontière" que lui avait infligé Ellenwen
* Et encore, je pense que ce n'était là que la version "soft". Je pense que la nuit, ça doit être encore pire *
" C'est bon, ok, je me rends à vos arguments. En matière de folie, vous me battez à plate couture. Avoir connu ces visions atroces et y retourner de bon gré suffit à ce que l'on vous crédite de deux doigt de folie. Mais je ne transigerai pas sur votre autonomie. Vous êtes notre passeport et notre sécurité. Pas question de vous laisser fôlatrer en liberté dans cette antichambre de la mort. Pour que l'on se retrouve perdus et coincés sans vous ? Pas question. Bien évidemment, c'est par pur égoïsme que je vous dit ça. Que vous même disparaissiez ne me chaud guère mais il se trouve que j'ai besoin de vous et que je vous en voudrais si vous trépassiez d'une manière qui me mette dans l'embarras.
* Non, mais, puisqu'elle m'a traîté d'égoïste, qu'elle assume donc *
* Moi, rancunier ? :Oange): ?
Puis, s'adressant à Narya
"Techniquement, nous ne franchissons pas la frontière. Nous passons simplement tout près d'elle mais dans un endroit qu'elle ne recouvre pas. Je crois que la clé en est la conformation du rocher creux du Chas de L'aiguille à travers duquel nous devrons passer. La frontière passe au dessus du trou dans le rocher, ainsi que de part et d'autre. Mais le trou lui même est une sorte de hernie dans la structure même de la frontière, à travers laquelle nous allons nous faufiler comme dans une souricière. *J'ai de ces images, moi ... *
Et heureusement qu'il y a ce passage. Sinon, seuls les êtres doués d'une grande puissance magique pourraient la franchir et nous serions à leur merci.
D'ailleurs, vous a t'on dit ce que c'est exactement, que la frontière ? Il parait que c'est en fait un endroit où le royaume des morts se mèle à notre monde. C'est pour ça qu'on ne peut pénétrer la frontière sans basculer irrémédiablement dans l'autre monde affraid

.

Mais ne croyez pas toutes les histoires que vous raconte cette folle Wink

Sur les fameux "pièges à loup" notemment.
Les bottes ne présentent qu'une protection illusoire. Ne pensez pas qu'être bien chaussée vous protègera d'avantage. La seule protection efficace c'est d'être plus rapides qu'elles. Heureusement, c'est assez facile.
Enfin, justement, au lieu de bailler aux corneilles en écoutant nos recommandations, vous devriez peut-être faire attention à ce qui s'approche de vos appendices locomoteurs inférieurs.

Il ne va pas bien vite, mais s'il décide de s'enrouler autour de votre pied, je crains bien que la seule chose qui nous permette de vous garder en vie soit alors de vous amputer.

Ellenwen le regarda, étonnée. Comme prévu il n'avait absolument pas apprécié la petite promenade alors qu'il n'avait encore rien vu. Mais qu'il puisse croire que cela lui faisait plaisir, à elle, d'y retourner, il devait franchement être tombé sur la tête.

-Non mais ça va pas ? Y retourner de bon gré ? Non. Sincèrement je suis morte de peur et d'angoisse et j'ai plus que tout hâte d'avoir finit avec ce passage. Je déteste y passer. Je déteste les pièges-à-loup, les ombres me terrifient quand au Chas de l'aiguille n'en parlons même pas. C'est pire que tout ! Et ne vous inquiétez pas, sir égoïste. Je ne comptais pas vous lâchez en chemin ni même faire la folle tant que je serais, en quelque sorte votre guide. Néanmoins j'entends qu'on me laisse libre de faire trois pas en avant et d'en reculer de deux si je le veux. Et non pas qu'on m'encorde, m'obligeant à marcher comme une chèvre à l'abattoir.

*Et zût ! Encore une chèvre !* Elle rit doucement du prétendu égoïsme de son ami. Elle savait qu'il ne l'était pas. Même si elle n'avait pas tord, ils avaient beaucoup besoin d'elle et c'était à elle d'assurer leur sécurité. Ce qui lui fit très bizarre. Elle n'avait pas l'habitude que les gens s'en remettent à elle, elle n'avait pas l'habitude d'en prendre en charge. Elle grimaça en l'entendant parler du Chas de l'Aiguille. Décidement, il avait décidé de se venger de la peur qu'elle venait de lui flanquer en la torturant à petit feu. En plus il était tout sauf rassurant, avec ces histoires, malheureusement très véridictes de monde des morts, de passage, d'autre monde... Déjà que Narya avait peur, il allait la terrifier... Sadique !

-Je vous en prie ! Ne parlez pas avant l'heure du Chas de l'Aiguille. Et n'employez pas des images aussi affreuses que celle-ci. Je vous signale qu'il y a des âmes sensibles ici. Quand au royaume des morts, je suis désolée de vous apprendre que c'est la vérité. Maintenant si on pouvait cesser d'en parler ça nous éviterait des cheveux blancs précoses.

*Même si j'en ai déjà mais bon, on va rien dire. De toute façon l'essentiel c'est qu'il continue pas dans cette discussion de fou, ou de folle...*. Elle eut un sourire ironique.

-La folle vous signale qu'elle n'a jamais au grand jamais dit que vous seriez en sécurité avec vos bottes. Je disais juste qu'il est possible que Finwë soit le premier touché. Mais nous ne rencontrerons pas de piège-à-loup maintenant. Plus tard... Mais là aussi, Grmin dit vrai pour l'amputation.

*Et que sait-il d'autre d'ailleurs ? Il a d'énormes connaissances alors qu'il y a deux jours il semblait ne rien connaître de la frontière... ou du moins ce que tout le monde en savait. Frontière = danger....* Elle le dévisagea quelques secondes, intriguée. Elle n'aurait su dire s'il lui avait dissimulé qu'il avait toutes ses connaissances, ou s'il ne les avait véritablement pas avant, ou tout ou moins ne savait pas qu'il les avait, et si elles lui avaient été révélées il y a peu. Ce fut alors qu'elle vit un piège-à-loup. Elle devint très pâle. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Si près de la fin de la frontière, si loin du Chas de l'aiguille. Elle se retourna, poussa violemment Grmin et Narya sur le côté, à l'avant, pour les faire avancer plus vite que ce qu'ils faisaient. Elle fit de même avec Finwë. Puis, d'un geste presque totalement instinctif elle donna un violent coup de pied dans la bestiole qui vola et retomba deux bons mètres plus loin sur le dos. Ellenwen ne s'attarda pas à la regarder, gigotant de toutes ses pattes. Elle était profondément dégoutée et révulsée. Elle accéléra le pas. Elle ne voulut pas inquiéter ces compagnons et ne leur précisa pas que c'était très inquiétant de trouver une telle bête ici. Que cela présageait des ennuis futurs. Elle sourit légèrement pour les rassurer, comme pour leur dire, vous n'avez rien à craindre. Mais elle dit tout de même.

-Mieux vaut pas traîner.

grmin fut à la fois horrifié et consterné en voyant Ellenwen décocher un formidable coup de pied à la bestiole qui se roula en boule pour encaisser le choc, qui ne lui avait fait ni froid ni chaud.
" Ce n'est pas la peine de s'étonner de voir des monstres de ce genre si loin du coeur du passage. Si chaque voyageur agit comme vous, faisant reculer de deux mètres chaque piège à loup qu'il croise, il y en aura bientôt jusqu'à l'entrée de mon auberge.
* Enfin, l'essentiel, c'est qu'on se soit remis en route *
" J'ai l'impression que vous n'avez que modérément apprécié ce que je venais de vous dire. Mais, quoi ! Le coup de la folie, ce n'est pas de mon invention ! "

Citation :: Et oui c'est de la folie. Je suis folle.

" Je n'avais repris vos paroles que pour vous rendre hommage. En ce sens, j'espérais vous faire plaisir ...

" Quand à parler des horreurs qui nous attendent, je crois de bon aloi de prévenir Narya, maintenant que nous n'avons pas pu la décourager et qu'il n'y a plus d'oreilles indiscrètes autour de nous. Sans exagérer la réalité mais sans l'édulcorer non plus. Il est encore temps pour elle de faire demi tour, elle n'a pas, elle, la mort aux trousses qui l'oblige à aller toujours de l'avant. Enfin, je n'en sais rien en fait. Peut-être qu'elle nous dira un jour quelles sont les raisons qui la poussent à nous accompagner sur une route aussi périlleuse ?

" Mais ne vous croyez pas libre pour autant, Ellenwen. Deux doigts, c'est tout ce que je vous accorde. Voyez, le passage commence à se resserrer. Bientôt, ce sera la frontière deux doigts à votre droite et encore la frontière deux à votre gauche. Narya et moi seront alors sur vos talons, deux doigts derrière vous. Si vous décidez de nous fausser compagnie, nous serons tous perdus.
Je sais que c'est un vrai calvaire pour vous, accoutumée que vous l'êtes aux grands espaces et à la liberté mais, nécessité faisant loi, nous sommes actuellement contraints de faire front commun et de nous comporter comme étant un seul organisme.
Cela s'appelle "l'esprit d'équipe" : une seule équipe, un seul esprit.

Narya se rapprocha encore plus d'Ellenwen et Grmin. Elle les colla ce qui fit qu'elle bouscula Grmin qui bouscula Ellenwen.

- Désolé... Mais c'est toutes vos histoires qui me font peur... Pour la nuit, je pense qu'il faudra dormir à tour de rôle. je propose que ce soit Grmin qui reste éveillé le premier. C'est le seul homme donc c'est à lui de nous protéger !

Narya regarda autour d'elle, elle marcha un peu plus vite. Plus vite ils auraient traversé ce terrible endroit, plus vite elle se sentirait mieux...

" Ah, ce n'est pas grave pour l'instant, Narya. Mais essayez de mieux vous contrôler à l'avenir parce que si l'un de nous fait la même chose lorsque nous effleurerons la frontière de tous les côtés, nous serons surs d'y plonger tous les trois en même temps.
" Enfin, c'est pas plus mal que ça arrive ici, finalement. Ca permet d'afuter son attention.
" Et ne comptez pas trop sur un grand temps de repos cette nuit. Quand Ellenwen parlait d'un jour, une nuit et encore un jour de trajet, c'était en excluant tout arrêt plus long que celui nécessaire pour une petite "pause technique". De toutes façons, quand le passage sera tellement étroit que nous l'effleurerons presque, tout en devant enjamber les pièges à loup et éviter les autres créatures, nous n'aurons certainement pas envie de dormir, ni la place pour nous coucher.
" Quand à monter la garde, pour les fois où ce sera nécessaire, ça ne me dérange absolument pas de prendre la première. C'est un vrai cadeau en fait. Rien de plus grave que le fait de se coucher un peu plus tard que d'habitude. La garde la plus difficile, c'est la deuxième, celle qui se déroule en pleine nuit.
On dort avant, d'un mauvais sommeil car on sait qu'on va devoir se relever, on est réveillé en sursaut, on se refroidit en veillant, puis on n'arrive pas à se rendormir lorsque le dernier membre du groupe prend son tour de garde. Si vous êtes volontaire pour faire la 2° garde, je vous la laisse sans problème.

Mumak était en fait partis dans la nuit de sa chambre, il s’étais levé de bonne heure. Vers 4h du matin, il était sortit de sa chambre discrètement et doucement. Il descendit l’escalier sans faire de bruit et pris sa cape et partit droit vers la forge. Il marchait tranquillement dans les rues relativement tristes de la ville. Il avait bien retenus le chemin pour ne pas se perdre comme la dernière fois, quelques minutes après, il arriva à la forge. Il déposa sa cape près de son arc et son carquois puis commença à raviver le feu. Il avait du boulot ! Il commença par faire fondre de l’acier, il avait pour idée de forger une épée, pour défendre au mieux ses amis. Il donna forme à la lame en donnant de fort coup de marteau sur la lame coincée entre l’établi et le marteau. Il travailla dessus pendant des heures, il ne voyait pas le temps passé tellement il voulait réussir. A un moment, il releva la tête et regarda le soleil, l’astre était au plus haut dans le ciel, c’était donc le midi pensa Mumak. Une heure après, l’épée était terminée, forgée comme il le souhaitait. Heureux, l’homme se dirigea vers le coin de la forge et aiguisa sa lame, une fois cela fait, la lame fut posée près de son arc. Il ramassa au plus vite les restes des fontes et les mit dans son sac pour Grmin et sa fronde. Ensuite, Mumak repartit devant son établi et recommença quelques créations de pointes de flèches pour lui et Ellenwen, il s’occuperait de tailler le bois sur la route vers la frontière. Quand il finit de forger la vingtaine de pointes, il devait être le début de soirée. Les autres devaient être partis mais ce n’est pas grave, il les rattraperait assez vite en courant. Il rangea toute la forge et la laissa en état pour un forgeron qui se poserait ici. L’homme remit sa cape, son carquois et ses flèches à l’intérieur, vérifia que sa dague était bien à sa place, mit son sac en bandoulière avec les munitions pour Grmin et fit de même pour son arc. Il courait vers la taverne et y arriva sans se perdre, il entra légèrement essoufflé et comme il le pensait, tout le monde était parti. Il allait sortir de l’établissement mais il vit sur la table des crêpes et il n’avait pas mangé de la journée. Il mangea trois crêpes en prenant plus ou moins son temps et partit de la taverne en courant, pour rattraper ses amis. Il emprunta les chemins dont Ellenwen et Grmin avaient parlés, il marchait très vite, limite l’homme trottinait. Pendant de longues heures, il espérait trouvé ses amis à chaque tournant mais que faire, il était rapide aussi. Il fit une petite pause, mangea une crêpe qu’il avait gardé puis repartit de plus belle. Tellement qu’il était déterminé, l’homme tenait un rythme élevé puis il entendit des bruits au loin et s’arrêta, il empoigna son arc et plaça une flèche à celui-ci près à la décocher, il se cacha derierre un arbre et monta en haut de celui-ci. Il aperçut un homme seul passé, personne d’autres aux alentours. L’homme semblait sur ses gardes, il n’avait pas repéré Mumak. Ce dernier le laissa passé puis attendit quelques instants avant de descendre et reprendre tranquillement sa route. Quelques heures plus tard, il aperçut des personnes au loin et il en était sur c’était Grmin, Ellenwen et Narnia lui semblait-il mais il n’en était pas sur. Il coura plus vite en appelant ses amis.
« He! He! Les amis! «
Mumak continuait de courir avec un peu de mal vus son équipement, son épée les gêner un peu, elle était dans son fourreau à sa ceinture.

Aux cris, grmin se retourna
Hé, mais c'est sireMumak !
Je suis désolé, mais nous croyions que les chiens à coeur vous avaient dévoré et avons résolu de nous mettre en marche sans vous.
Content de voir que vous nous avez retrouvé.
Surtout que ...Montrant sa fronde, puis son arc, je craignais un peu d'être à court de munitions avant même que d'en avoir besoin.

puis, voyant que le nouvel arrivant était un peu géné pour se déplacer à cette allure
"Mais, ralentissez voulez-vous, et faîtes un peu plus attention à votre démarche. Nous allons bientôt approcher, je le crains, d'une zone ou le moindre faux pas peut être fatal et il faut donc apprendre à se déplacer avec un peu moins de vitesse, peut-être, mais beaucoup plus de sureté. Et faites donc attention à l'endroit où vous mettez vos pieds, voyez donc le genre de bestiole qu'il faut éviter, ici :"

Le "piège à loup" était toujours roulé en boule suite au coup de pied que lui avait décoché Ellenwen, mais il semblait évident qu'il valait mieux ne pas s'en approcher.

Mumak ralentit en entendant les consignes de Grmin, il se rapprocha d'eux puis sourit

" Ce n'est pas grave, je m'en doutais que vous étiez partis. Au fait, succulente vos crêpes. "

Il enleva son arc qu'il déposa à terre, puis son sac qu'il ouvrit et il en sortit les munitions pour Grmin

" Regardez! Pour vous...j'espere que cela vous conviendra."

Il détacha ensuite son épée et la montra assez fier

" Voilà aussi ce que j'ai réussis à faire "

Il se tourna vers Ellenwen

" J'ai aussi reforgé quelques pointes de flèches ! On ne sait jamais. "

Il regarda Narnya

" Je suis désolé mais je n'avais rien prévus pour vous... Je ne savais pas que vous feriez partis du voyage mais je suis content que vous soyez là ! "

Il attendit les réactions des gens devant lui